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blog a propos canal sat: le scandale ! sous la terre comme au ciel (stcc) recherche commentaires (0) reine du muguet de compiègne, deuxième ! election de la reine du muguet le 19 mars 2011 à compiègne. je m’étais promis, l’année dernière, de ne plus recommencer. non pas que l’évènement m’avait déçu. au contraire. j’en avais même ramené des chouettes photos. mais je ne souhaitais pas connaître à nouveau les affres de l’attente forcémment déçue du moment où l’on annoncerait les résultats. elle était pourtant jolie, ma candidate. le même sourire un peu gêné, les mêmes grands yeux de biche effarouchée. elle était toujours aussi à l’aise, derrière le micro, et affrontait les questions de l’animateur avec une assurance surprenante. mais le charme de la découverte n’y était plus. elle participait pour la seconde fois (j’écris bien seconde et pas deuxième…) et espérait glaner au moins une place d’honneur. et, très sincèrement et sans parti pris, elle méritait une place sous les spotlights, comme disait l’autre. mais voilà. il y avait du monde. dix autres candidates au moins aussi motivées qu’elle et qui se sont battues, et même très bien. avec, au résultat, une reine du muguet mignonne comme tout, très à l’aise et qui méritait son titre et deux dauphines tout aussi légitimes. sans doute avait-il manqué une pointe d’assurance, une once d’audace et une toute petite inclinaison des épaules vers l’arrière à notre valeureuse candidate pour s’immiscer dans ce classement. et donc, déception pour tout le monde. bon, tout n’est pas perdu. il reste quelques photos. avec, du coté technique, une bonne surprise: le d700 est une vraie bête de compétition. le prince des hautes sensibilités comme l’écrivait un magazine spécialisé peu de temps après la présentation de ce boitier extraordinaire par nikon. réglages « tout manuel », molette des iso calée sur 5000 (!!!), ouverture à 2.8, température de couleur à 3200 k et voilà le travail. pas de flash, et donc des couleurs naturelles. pour voir les photos, c’est ici -- posté dans actualité , billet d'humeur , insolite , photo 20:16 commentaires (1) au bord des pistes, le spotter attend l’avion, celui que personne d’autre ou presque, n’a vu avant lui album : spotting à roissy, avril 2010 quelques photos faites au bord des pistes de roissy cdg, durant l'une des toutes premières journées ensoleillées de l'année 2010 8 images voir l'album un horair e, un escabeau et une lett re du préfet a mes temps perdus je pratique le spotting. rien de bien dangereux ni de très sportif dans cette activité, encore que pour ce dernier point … le spotting, dans son sens « loisirs » du terme, consiste à se placer au plus près des pistes d’un aéroport pour y observer les avions. j’en entends un, au fond, qui vient de dire « débile » … et oui, mon gars, tu ne l’as pas dit fort, mais tu l’as dit ! bon, c’est vrai, expliqué comme cela, c’est un peu stérile comme passe-temps. sauf que … le spotting c’est également une activité plutôt sympa quand on pratique la photo. un avion, après tout, est un sujet photographique au moins aussi sexy que tatie jeannine en train de souffler ses bougies et incontestablement plus dynamique. photographier un boeing au décollage demande un sacré paquet de connaissances. météo, géographie, photographie et parfois même diplomatie (quand les gendarmes déboulent pour demander les papiers) le spotting requiert également une bonne connaissance de l’aéroport. les coins les plus sympas (les spots) ne sont connus que des initiés. enfin, pas tout à fait. certains sites comme celui de l’association kerozen donnent de précieuses indications sur les meilleurs spots. observer les avions depuis la route n’est pas une activité illicite à condition d’être correctement stationné et de ne pas porter atteinte à la sécurité des personnes et véhicules. cependant, les autorités de notre beau pays ont trouvé anormal que l’on puisse prendre des photos sans autorisation. sans doute ont-elles eu peur qu’un citoyen mal intentionné livre des photos de détail d’un airbus a-340 à des pays acquéreurs de technologie de pointe ? alors que dans tous les pays européens ou presque, ont peu voir les avions de près dans les plus grands aéroports, en france, il faut montrer patte blanche et solliciter courtoisement une autorisation écrite à m. le préfet (qui l’accorde d’ailleurs rapidement et sans faire de difficulté sous un mois environ). muni de cette autorisation, d’un horaire des vols et d’un escabeau (je ne plaisante pas) on peut prendre quelques belles photos. l’escabeau, c’est pour photographier au dessus des clôtures, l’horaire, c’est pour savoir quand arrivent les oiseaux les plus intéressants. ben oui, parce que le spotter, le vrai, ce qui l’intéresse, ce n’est pas l’a.320 d’air france vu et archi revu. celui-là intéressera sans doute le spotter pakistanais de passage à paris. le spotter français, lui, il veut de l’exotique, du rarement vu. quand se pointe enfin la machine bizarre, celle qui arbore une livrée unique , il pointe son appareil et frémit en attendant le moment savoureux où l’avion emplira le viseur et où il pourra déclencher. ah oui, parce que j’oubliais, pour spotter comme il faut, en plus de l’horaire des vols, de l’autorisation préfectorale et de l’escabeau, il faut aussi un appareil photo. et puis des objectifs. et pas des petits. c’est même là le principal investissement. un téléobjectif de 200 mm est le minimum, le zoom 120-400 étant l’idéal. voilà, c’est ça le spotting. de gros avions, un peu de soleil, l’odeur du kérozène et de belles photos à la clef. -- posté dans aviation , insolite , photo 16:04 commentaires (1) napoléon et marie louise reviennent à compiègne … … dans le plus gran d silence album : napoléon et marie louise à compiègne le 27 et le 28 mars dernier, l'empereur et sa jeune épouse revenaient à compiègne 13 images voir l'album napoléon était à compiègne ce week-end. deux siècles jour pour jour, après l’évènement historique, le 27 mars 1810, il revenait en son château pour y recevoir marie louise, la fille de l’empereur d’autriche. bon, je ne vais bassiner personne avec l’histoire de ce mariage stratégique qui devait assurer à bonaparte l’appui de son grand rival, l’autriche. on trouve suffisamment de littérature comme cela sur le net ou dans les bonnes bibliothèques. non. ce dont je voudrais vous parler ici, ce sont des passionnés qui, tout au fil de l’année, en france où ailleurs, perpétuent le souvenir de l’empereur au travers de reconstitutions, de défilés, de commémorations diverses et variées. a compiègne ils étaient 200. deux cents grands enfants, avec tout leur équipement certifié conforme à celui des soldats de l’époque. deux cents grognards, sapeurs, gendarmes, dragons et chasseurs, à pied ou à cheval. il ont passé la nuit ici, sous leurs tentes, couchés à même le sol sur de la paille récupérée dans les environs. les repas sont préparés sur le feu de bois par d’authentiques matrones habillées comme leurs illustres ainées. des enfants de troupes participent à l’entretien du bivouac. tout au long de l’année, ces passionnés se rencontrent au fil des commémorations. ils vivent à la dur, sans électricité avec un confort spartiate, sans autre but que de passer un bon moment ensemble et à se raconter de chouettes histoires, au coin du feu le soir. ou plutôt non, une histoire, une qui commence avec un grand n. ils seront plus de 3000 à se réunir ainsi, au mois de juin, à waterloo (belgique). sans doute pas l’occasion la plus festive pour les amoureux de napoléon 1er. mais la plus spectaculaire sans discussion. le 18 et 19 juin, ils avanceront, au son du tambour, pour aller affronter les anglais, les hollandais, les autrichiens et ces foutus prussiens qui firent basculer la bataille. tout comme à compiègne, ils participeront bénévolement. personne ne viendra les aider à payer les 200 euros que coûte en moyenne le séjour sur place. ils assureront à leur frais le somptueux spectacle -payant- pour lequel on attend plus